KYS, PNJ, 🍭, 🌽... QUAND LES EMOJIS DEVIENNENT TOXIQUES
Si le sujet du harcèlement a malheureusement toujours existé, l'usage intense des réseaux sociaux en a modifié la forme et l'ampleur. Le cyberharcèlement est, via les téléphones portables, potentiellement permanent, invisible et infiltré jusque dans les chambres.
Premiers acteurs de prévention et de lutte : les adultes référents (parents, éducateurs, grands-parents...), avec un enjeu essentiel : savoir détecter le cyberharcèlement.
Comment comprendre les codes du cyberharcèlement ? Comprendre ce langage codé, dissimulé sous des emojis ou des abréviations ? Nouveau langage, nouveaux usages, le harcèlement est toujours plus insidieux et versatile. Et c'est encore plus vrai sur les réseaux sociaux.
Avec sa nouvelle campagne de sensibilisation contre le cyberharcèlement, Allianz France lèvre le voile sur le langage codé utilisé par les adolescents sur les réseaux sociaux et révèle le gap intergénérationnel enter les parents et les ados.
75% des adultes affirment comprendre le langage emoji/SMS des ados... Mais seuls 1,3% ont réussi le test !
COMMENT REPÉRER LA VIOLENCE ET COMBATTRE LE CYBERHARCÈLEMENT QUAND ON NE PARLE PAS LA MÊME LANGUE ?
Selon une étude IFOP/Allianz France (1) menée en mai 2025, alors que 75% des Français pensent maîtriser les codes utilisés par les jeunes, la compréhension est en fait minime puisque seulement 1,3% d'entre eux sont capables de déchiffrer correctement 6 exemples concrets.
Si 8 Français sur 10 perçoivent clairement les risques liés à un langage codé, ils sont peu nombreux à déceler la signification et même la connotation négative voire haineuse de chacun des emojis et éléments de langage SMS testés dans le cadre de cette étude.
D'ailleurs, une large part des Français interrogés ont pensé déceler une signification positive dans les exemples présentés, là où elle est profondément insultante et dangereuse.
Ces chiffres soulignent la nécessité de renforcer le dialogue intergénérationnel pour mieux identifier les violences en ligne.
"Le numérique a transformé nos vies. Il rapproche, informe, amuse mais expose aussi. Les adolescents sont particulièrement concernés. Ils grandissent dans un monde dans lequel un message peut blesser autant qu'un coup. Avec cette nouvelle campagne nous voulons rendre visible ce qui se joue derrière leur langage codé pour aider les adultes à les protéger. Avec Ogilvy Paris, nous avons donc imaginé une approche inédite avec une campagne que les adultes ne peuvent pas comprendre sans le décryptage d'un ado. L'objectif est d'ouvrir le dialogue entre eux autour de messages a priori anodins mais derrière lesquels se cache parfois une violence inouïe" explique Constance Wiblé, Directrice Marque et Communication chez Allianz France.
UNE CAMPAGNE QUI INVITE AU DIALOGUE ENTRE ADULTES ET ADOLESCENTS POUR MIEUX LUTTER CONTRE LE HARCÈLEMENT
Le cyberharcèlement est défini comme "un acte agressif, intentionnel perpétré par un individu ou un groupe d'individus au moyen de formes de communication électroniques, de façon répétée à l'encontre d'une victime qui ne peut facilement se défendre seule". Il se pratique via les téléphones portables, messageries instantanées, réseaux sociaux, forums, chats, jeux en ligne, emails, site de partage de photographies, etc.
Tout le monde peut y être exposé et particulièrement les adolescents d'autant qu'un tiers d'entre eux obtient son premier téléphone portable avant ses 11 ans (2). D'ailleurs, aujourd'hui un jeune d'âge scolaire sur 6 en est victime : il atteint son maximum à 11 ans pour les garçons et 13 ans pour les filles (3).
Allianz France compte parmi les premiers assureurs à s'être mobilisés dès 2018 sur ce sujet avec des dispositifs de prévention et des solutions d'assurance.
En 2024, Allianz France et Ogilvy Paris avaient déjà déployé un dispositif choc pour alerter sur le cyberharcèlement avec l'opération "Le Revers de la Médaille". Celle-ci mettait en lumière les témoignages de 8 athlètes de la Team Allianz (Clarisse Agbégnénou, Loïc Piétri, etc) qui, comme beaucoup de sportifs de haut niveau, ont été confrontés au cyberharcèlement. Les insultes qu'ils ont reçues ont été gravées au dos de médailles exposées sur la place publique, symbolisant le contraste entre la gloire sportive et les attaques numériques subies.
Cette année encore, Allianz France poursuit son engagement contre le cyberharcèlement avec une nouvelle campagne de prévention imaginée par Ogilvy Paris. Elle s'adresse aux adultes ayant des adolescents dans leur entourage. L'objectif est de mettre en lumière ce qui se joue derrière le langage codé développé, fait d'emojis, d'algospeak et autres références codées par ces derniers, afin de mieux combattre les violences en ligne.
Cette campagne orchestrée en média par Mindshare est déclinée en affichage (print et digital) dans 377 villes de France, dans les gares et métros, en presse régionale et sur les réseaux sociaux (Facebook, Instagram et TikTok), du 19 mai au 8 juin 2025. Au-delà de la sensibilisation, cette prise de parole a vocation d'acculturation, mais cette fois-ci, ce sont les enfants qui apprennent quelque chose à leurs parents. Allianz initie cette démarche pour aider les familles à mieux comprendre et à lutter ensemble contre le cyberharcèlement. En effet, chaque affiche et insertion presse renvoie via un QR code à une plateforme pédagogique complète proposant un glossaire détaillent le sens des expressions, des ressources pratiques pour aider les familles à identifier les signaux faibles du cyberharcèlement et des conseils pour ouvrir le dialogue entre adultes et adolescents.
Pour amplifier la portée de cette initiative, Allianz France va s'associer à des influenceurs engagés, soigneusement sélectionnés pour leur capacité à parler à des publics de tous âges: adolescents, jeunes adultes, mais aussi parents et éducateurs. À travers leurs contenus, ils testeront les connaissances des parents et sensibiliseront sur le langage codé du cyberharcèlement, avec pour objectif d'ouvrir le dialogue entre les générations.
Depuis 2018, Allianz France propose des solutions concrètes pour faire face au cyberharcèlement et renforce la prise en charge du soutien psychologique
"Le secteur de l'assurance est en prise directe avec le quotidien des Français et le numérique en fait partie à part entière. Allianz France entend jouer pleinement son rôle de prévention et d'accompagnement pour lutter contre les risques qui y sont liés, notamment le cyberharcèlement, avec des services adaptés. Le soutien psychologique est particulièrement important dans ce type de situation, nous avons décidé de le renforcer significativement en proposant une prise en charge à hauteur de 850 euros, afin que nos assurés puissent bénéficier d'un accompagnement de qualité dans la durée", indique Cyril Leclerc, Directeur Général Délégué d'Allianz Protection Juridique.
Depuis 2018, le contrat de Protection Juridique d'Allianz France propose avec Renfort Vie Numérique une protection à tous les membres du foyer en cas de litiges liés à l'utilisation d'Internet, des réseaux sociaux et des objets connectés. Il comprend:
- Un accompagnement juridique en cas d'usurpation d'identité, de vol de données ou d'atteinte à l'e-réputation;
- Un soutien psychologique renforcé dont le plafond est passé à 850 euros (environ 12 séances chez le psychologue) pour permettre un suivi de qualité et dans la durée;
- La mise en oeuvre par un professionnel-expert des actions techniques sur Internet, afin de diminuer la visibilité des informations portant atteinte à votre réputation (enfouissement de données, création de contenu...)
Depuis 2021, l'assurance scolaire Allianz France prévoit jusqu'à 12h d'accompagnement psychologique en cas de harcèlement, de racket ou d'agression.
Par ailleurs, la complémentaire santé Allianz France donne accès au dispositif Mon soutien psy comprenant 12 séances remboursées/an et la prise en charge de consultation psychologiques supplémentaires (jusqu'à 280€ selon le contrat souscrit).
(1) Étude online réalisée par Occurrence (Groupe IFOP) en mai 2025 pour Allianz France auprès de 1008 Français âgés de 18 ans et plus, représentatifs de la population française (méthode des quotas). À noter que 26% des répondants sont des parents d'enfants âgés de moins de 15 ans et que 59% côtoient des jeunes de 12 à 18 ans dans leur entourage personnel ou professionnel.
(2) Source : étude Statista - 2025
(3) Source : étude OMS/Europe - 2024
